vendredi 27 février 2009

Circus of horrors : memorabilia


International promotional material .

Quelques exemples du matériel de promotion international du film.










German and French press book .







Belgian poster with a
new title: Les crimes de l'amour ( crimes of love ).





A book inspired
by the script.






















The hit single on vinyl 45 rpm
and few examples of the comic strip.










If you happen to come upon this comic strip, you'll find that it is in places a rather free adaptation of the script. Have fun and play the " Circus of errors" game !

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mardi 10 février 2009

Circus of horrors 2/2

( lire la version française )
During conventions and festivals, a lot of fans talk to me about Donald Pleasence and Yvonne Romain.
They’re both recognized actors, thanks to their important career in horror and fantasy movies.
Pleasence was my father in CIRCUS OF HORRORS, but the mysteries of the production planning prevented me from meeting him on the set. On the other hand, I met Yvonne Romain in the cafeteria. She was a beautiful lady, and we sympathized during the rare moments of rest allowed by the shooting schedule. We did not have enough common scenes to be able to know each other better.




There was a rehearsal manager, today’s « coach », to prepare the actors for their scenes.
Thanks to this, at shooting time, the director could better concentrate on staging, camera angles and photography.

While shooting progressed, I was surprised to see some of my close-ups abandoned by the director in favor of wider shots. I quickly realized that Erika Remberg was no stranger to these changes, and found out that she was quite influential on Hayers.
I only recently discovered (consulting IMDB) that she had become his wife after this movie. She had a privileged position, which she expressed in an authoritative and exclusive way. To get to the point, I was a threat to her ! It was the first time in my career that I was faced with such a situation. An ego conflict, tolerating no other feminine co-star. Today, thinking about this again, I find it laughable and feel she must have had much to worry about : a lot of the film’s appeal was its large cast of important and “glamourous” feminine characters.

Beauty was the main theme of CIRCUS OF HORRORS. Fabricated beauty which can never conceal the ugliness of the soul. In one of the most spectacular final scenes, Dr Rossiter discovers with fright that his accomplices refused to operate on his face, disfigured by a gorilla. Rossiter/Diffring bursts in the tent where I am with Conrad Philips during the finale, furious-looking and hideous.



That make-up was one of the masterpieces of Trevor Crole-Rees (1). It took him three hours to transform Anton Diffring.
He pulled up one of his eyes with some glue, a special varnish and invisible gauze. His mouth was pulled in the opposite direction. He also had to put on contact lenses which gave him a washed-out look.

I did not take part in the film’s promotion (2). When CIRCUS OF HORRORS was released, I was in Germany, shooting with Arnoldo Foà in an episode of an Italo-American series, TALES OF THE VIKINGS, called THE HAREM DANCER.
I only saw CIRCUS OF HORRORS a few months later and found it a very good surprise. Direction was on par with the script.


1- He worked on classics such as THE ABOMINABLE DR PHIBES and DR JECKYLL AND SISTER HYDE.
2- An important promotion campaign with a lot of marketing (records, books, comics trips)


Le cirque des horreurs 2/2

( read the english version)
Au cours des conventions et des festivals, beaucoup de fans me parlent de Donald Pleasence et Yvonne Romain. Des acteurs reconnus grâce à leur carrière importante dans le cinéma fantastique.
Pleasence jouait mon père dans CIRCUS OF HORRORS, les hasards du planning de production ne m'ont pas permise de le rencontrer sur les plateaux. En revanche je croisai Yvonne Romain à la cafétéria. Une très belle femme avec laquelle je sympathisai durant les rares moments de pause que le tournage nous autorisait. Nous n'avons pas eu suffisamment de scènes en commun pour faire plus ample connaissance.






Il y avait un répétiteur, ce que l'on appelle aujourd'hui un "coach" pour préparer les scènes avec les acteurs.
Cela permettait au réalisateur de pouvoir se concentrer sur le découpage, les cadres et la photographie.

Je constatais au fur à mesure du tournage que certains des gros plans de mes scènes étaient abandonnés par le réalisateur pour des cadrages plus larges. Je ne mis pas longtemps à me rendre compte qu'Erika Remberg n’était pas étrangère à ces modifications. Elle avait de l'ascendant sur Hayers.
Je n'ai su que récemment ( en consultant IMDB ) que cette actrice était devenue sa femme après le film. Elle bénéficiait sur le tournage d'une position privilégiée qui s'exprimait d'une manière autoritaire et exclusive. Pour faire bref, je lui faisais de l'ombre ! C'était la première fois depuis le début de ma carrière que j'étais confronté à une situation de ce type. Un conflit d'égo ne tolérant aucune autre tête d'affiche féminine. En y repensant, maintenant, je me dis non sans malice qu'elle avait fort à faire : le film reposait en grande partie sur un casting de vedettes féminines important et particulièrement " glamour".

La beauté, c'était le thème principal de CIRCUS OF HORRORS, une beauté fabriquée qui ne parvient jamais à masquer la laideur de l'âme. Dans l'une des scènes finales les plus spectaculaires, le Docteur Rossiter découvre avec effroi, que ses acolytes ont refusé d'opérer son visage défiguré par un gorille. Rossiter/Diffring surgit dans la tente où je me trouve avec Conrad Philips, au cours du final, l'air furieux, exhibant des traits hideux.


Ce maquillage était l'une des prouesses de Trevor Crole-Rees (1). Il mettait trois heures à transformer Anton Diffring.
Il lui remontait un oeil en le collant avec un vernis spécial et du tulle invisible. On lui tirait la bouche du côté inverse de l'oeil.
Il devait aussi porter des verres de contact qui donnaient à ses yeux un regard délavé.

Je n'ai pas participé à la promotion du film (2). Quand CIRCUS OF HORRORS est sorti, j'étais en Allemagne.
Je tournais avec Arnoldo Foà dans un épisode d'une série italo-Américaine : TALES OF THE VIKINGS qui s'intitulait : THE HAREM DANCER.
Je n'ai vu CIRCUS OF HORRORS que quelques mois plus tard et ce fut une très bonne surprise.
La réalisation était à la hauteur du script.



1- Il a travaillé sur des classiques comme L'ABOMINABLE DR PHIBES et DR JECKYLL AND SISTER HYDE.
2- Une campagne de promotion importante avec des produits dérivés ( des disques, des livres, des bandes-dessinées)



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