Difficile de ne pas éprouver une certaine émotion lorsque le public se leva pour m'applaudir lors de la projection des MAITRESSES DE DRACULA, le dimanche 13 mars, dans le cadre du cycle " Dans la nuit de la Hammer"(1).
En y réfléchissant, ce fut une expérience inédite à plus d'un titre.
Etant en Italie lors de la sortie du film en 1960, je n'eus pas à l'époque d'écho direct sur son accueil français. Après toutes ces années, c'était donc la première fois que je rencontrais le public de la capitale. Un public chaleureux et de tous âges.
L'autre particularité fut de revoir ce film dans l'enceinte prestigieuse du musée d'Orsay.
Pendant une quinzaine de jours allait être projetée une sélection des grands succès de la Hammer film.
Une reconnaissance institutionnelle inaugurée en 2007 par la rétrospective Terence Fisher à la Cinémathèque française (2).
Ces films d'exploitation destinés à un large public qui ont fait les beaux jours ( et les nuits ) des salles des grands boulevards, autrefois catalogués "films d'horreur" dans les guides de spectacle, sont devenus des classiques et suscitent aujourd'hui l'intérêt des historiens du cinéma.
Que de chemin parcouru !
2- Organisée par Jean-François Rauger dont on trouve en bonus de l'édition DVD de Bach film, une brillante analyse des MAITRESSES DE DRACULA.
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