mardi 10 mai 2011

Hammer at Orsay

(lire en français)
It would have been difficult not to feel a certain level of emotion when the public gave me a standing ovation at the screening of BRIDES OF DRACULA on sunday, march 13, as part of the cycle "Dans la nuit de la Hammer" (1).




Thinking back about it, it was a novel experiment on more than one level.
Being in Italy when the film was released in 1960, it was no directly informed, at the time, of the way the film was received in France.
So, after all these years, for the first time, I was meeting the parisian audiences, a warm crowd of all ages.

The other peculiarity was to see the film in a prestigious location : the Orsay museum.
For fifteen days, a selection of Hammer film successes was to be screened.
It was an institutional acknowledgement, begun in 2007 with the Terence Fisher retrospective at the French cinematheque (2).

These exploitation films made for a large audience, which enlivened days ( and nights ) of the "grands boulevards" movie theaters, once dismissed as "horror films" in the movie guides, have become classics and are now studied by cinema historians.
They've come such a long way !



1- " In the night of Hammer" initiated by Guy Cogeval, art historian and president of Orsay and Orangeries museums.
2- Organized by Jean-François Rauger, whose brilliant analysis of BRIDES OF DRACULA can be found in the bonuses of the dvd produced by Bach films.

lundi 9 mai 2011

La Hammer à Orsay



Difficile de ne pas éprouver une certaine émotion lorsque le public se leva pour m'applaudir lors de la projection des MAITRESSES DE DRACULA, le dimanche 13 mars, dans le cadre du cycle " Dans la nuit de la Hammer"(1).



En y réfléchissant, ce fut une expérience inédite à plus d'un titre.
Etant en Italie lors de la sortie du film en 1960, je n'eus pas à l'époque d'écho direct sur son accueil français. Après toutes ces années, c'était donc la première fois que je rencontrais le public de la capitale. Un public chaleureux et de tous âges.

L'autre particularité fut de revoir ce film dans l'enceinte prestigieuse du musée d'Orsay.
Pendant une quinzaine de jours allait être projetée une sélection des grands succès de la Hammer film.

Une reconnaissance institutionnelle inaugurée en 2007 par la rétrospective Terence Fisher à la Cinémathèque française (2).

Ces films d'exploitation destinés à un large public qui ont fait les beaux jours ( et les nuits ) des salles des grands boulevards, autrefois catalogués "films d'horreur" dans les guides de spectacle, sont devenus des classiques et suscitent aujourd'hui l'intérêt des historiens du cinéma.
Que de chemin parcouru !



1- A l'initiative de Guy Cogeval, historien de l'art et président des musées d'Orsay et de l'Orangerie.
2- Organisée par Jean-François Rauger dont on trouve en bonus de l'édition DVD de Bach film, une brillante analyse des MAITRESSES DE DRACULA.


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